Améliorer l’acceptabilité du loup sur le territoire du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
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Améliorer l’acceptabilité du loup sur le territoire du Parc naturel régional de la Sainte-Baume

Dates / Durée du projet

Janvier 2023 - Décembre 2024 / 2 ans

État

En cours

Localisation

Parc Naturel Régional de la Sainte Baume, Région PACA, France

Institution(s) / Porteur(s) du projet

Parc Naturel Régional de la Sainte Baume ?

Description

Le Parc naturel régional de la Sainte-Baume est un massif calcaire situé à l’interface des Bouches du Rhône et du Var.

Situé entre plusieurs autres grands massifs calcaires, le Parc de la Sainte-Baume a une grande responsabilité en termes de protection des connexions écologiques en Basse-Provence.

Dans le cadre de ses missions de protection des milieux et des espèces, le Parc met en place des actions de soutien et de gestion du pastoralisme, afin de maintenir la présence de ces pratiques sur le territoire et de limiter la fermeture des milieux, ce qui est parfois nécessaire à la survie de certaines espèces d’insectes ou d’oiseaux.

Cependant, la pérennité de ces pratiques pastorales est aujourd’hui compromise par la présence du loup et la nécessité de protection des troupeaux par des chiens spécialisés.

Bien que le Parc abrite quatre meutes pour un territoire relativement restreint, peu d’attaques de loup sur des troupeaux ont été rapportées par rapport à d’autres territoires varois.

Malgré cet impact relativement limité du loup sur l’économie locale, il apparait une mauvaise compréhension de sa présence et de ses effets induits chez certains éleveurs, gestionnaires, élus ou habitants (comportement, peur des attaques, méthodes de protection, etc.).

Ces incompréhensions liées à une méconnaissance du milieu rural vis-à-vis de cette espèce amènent des tensions par rapport à la présence des troupeaux et en particulier des chiens de protection.

Le rôle du Parc de la Sainte-Baume est de permettre la conciliation des enjeux sur le territoire : assurer la conservation du loup tout en limitant les impacts négatifs sur l’économie locale, soutenir la pratique pastorale et permettre le maintien de milieux ouverts tout en évitant les interactions négatives entre promeneurs et chiens de protection.